La crémation consiste à brûler un corps humain après la mort. Pour les uns c’est une tradition, pour d’autres c’est un souhait. En France, cette technique est bien présente et le législateur français n’a pas omis de traiter de la question. La mise en œuvre de cette technique est soumise à des conditions prescrite par la loi. L’une d’entre elle qui nous intéresse, est celle qui impose la présence d’un cercueil, même lors de la crémation.
Un cercueil à la crémation
Le respect du corps humains ne cesse pas avec la mort, la mort dans nos sociétés donne lieu à respecter des traditions ou encore la volonté de l’illustre disparue pour procéder aux obsèques. Les obsèques, on a le choix entre l’inhumation et la crémation. L’inhumation est la méthode du moins la plus commune et la plus répandue. La crémation quant à elle est de plus en pratiqué en France. C’est une méthode qui donne lieu à brûler un corps sans vie. Mais cette méthode ne se fait pas comme on veut, la loi a son mot à dire, elle impose la présence d’un cercueil pour procéder à cette pratique. Les entreprises évoluant dans le secteur de pompes funebres, sont soumises au respect de cette condition. Aucune tradition, aucun rite, aucune volonté ne peut s’opposer à cette règle.
Un cadre juridique pour la crémation en France
La loi du 19 décembre 2008 relative à l’organisation funéraire, pose les conditions de déroulement des obsèques. La pratique de la crémation est très bien encadrée par la loi, le déroulement des obsèques doit se faire en respectant les normes en vigueur. Les obsèques de la personne doivent avoir lieu dans la commune où vivait le défunt. Après les obsèques la destination des cendres se fait en se référant aux normes applicables, deux options possibles, c’est le choix les garder dans l’urne ou les disperser. Des espaces sont aménagés pour la dispersion des cendres.